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Un peu de... lecture pour le mois sans HORECA (et avec couvre-feu, etc.) - La Nuit des Ecrivains


Texte écrit il y a un an. Cette année, La Nuit des Ecrivains aura lieu Mardi 10 Novembre, dès 21h, en direct sur La Première, Auvio et en Facebook Live sur les pages de La Première, de Passa Porta et du 140.

Et donc, heureusement que dans un élan d'optimisme, je m'étais inscrite il y a quelques semaines à cet événement. Hier j'étais fatiguée, j'ai même flanché, juste avant d'y aller, après avoir bu un verre avec une collègue/amie. Mais j'ai bloqué mes réflexions et je me suis mise en route pour ce rendez-vous, qui en est à sa troisième édition.

Je me suis dit que je pouvais toujours partir avant la fin, si je n'arrivais pas à garder mes yeux ouverts.

Et bien, les 4h ont volé. J'ai tenu sans aucun effort de 21h à 1h du matin (et je n'ai même pas fait une pause cigarette).

Quelle rencontre passionnante! Cinq auteurs qui, d'abord timides et réservés, puis de plus en plus animés et engagés dans les discussions, en répondant à des questions ou à des relances/provocations des deux animateurs, parlent d'eux, de leur rapport à l'écriture, à l'intime, à la publication, aux lecteurs, à "la littérature", à l'art, au temps, mais aussi à l'actualité, à l'implication dans celle-ci... Le tout entrecoupé par des moments suspendus: Sharko en acoustique, Sacha Toorop, la slameuse Lisette Lombé.

Le "bouquet final": un texte écrit en direct par Isabelle Wéry. Mouvant, vivant, rythmé, presque dansant, pour résumer cette belle soirée.

Je suis sortie en ayant envie de lire tout Lionel Duroy, de découvrir Karim Kattam et Caroline Lamarche.

Nourrie de phrases percutantes, mes réflexions partant dans tous les sens; presque émue d'avoir pu assister à ce moment chaleureux et, oui, malgré le nombre de personnes dans le public, relevant d'une certaine intimité.

C'était gratuit et il y avait quelques places vides. C'est dommage.

Quoi qu'il en soit, il ne faut jamais renoncer à lire. Jamais, jamais.

"C'est quand on commence à lire qu'on se rend compte qu'on n'est pas tout seul, qu'on n'est pas fou."

Quant à tout ce qui a fusé dans ma tête et mes tripes par rapport à l'écriture, je retiens, entre autres, ce vécu de Lionel Duroy (à peu près textuellement)

"J'ai pensé que si j'échouais à écrire ce livre je n'allais pas survivre. Que je n'allais rien savoir écrire d'autre et donc, que j'allais crever".

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