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Un peu de... tranches de vie: Ma "petite" semaine


Dimanche passé, Jules et moi avons décidé de passer des moments privilégiés avec nos filles. J'ai amené ma petite Sélène voir "Paddingtong" au cinéma, en mangeant du "porpcornp". Elle le demandait depuis des semaines, puisque son aînée avait eu l'occasion de le voir deux fois déjà dans d'autres contextes. Anaïs, quant à elle, a été boire un verre dans un café où on joue aux échecs, au centre ville, avec son papa d'amour. Ils ont fait quatre parties et elle en a même gagnée une. Nous nous sommes retrouvés devant la Bourse pour nous raconter joyeusement nos expériences respectives. Le soir, malgré la fatigue, le froid, la pluie annoncée, tout ce qu'il y a encore à faire et mince le week-end a passé beaucoup trop vite, nous avons été en famille participer à la chaîne humaine de solidarité autour du parc Maximilien. Bien sûr, nous avions hésité à amener les filles, nous avions envisagé des scénarios de bagarre ou de bavures de part ou d'autre. Mais tout compte fait, nous avons estimé qu'y aller tous ensemble était très important. Bien sûr, elles ont trouvé ça un peu long, elles ont un peu caillé, elles n'ont pas tout compris... Sélène, 4 ans: "Maman, pourquoi il faut dire chaud-chaud-chaud on est plus chauds que les pas-chauds?" A sa décharge, dans sa classe, quand des enfants font trop "la bagarre" ou embêtent trop les autres ils passent du statut de "chauds-doudoux" à "froid-doudoux" puis à "froid-piquants", alors, elle a sans doute un peu mélangé. Anaïs, 9 ans: "Mais ils sont où les réfugiés? Mais ils sont où les policiers?" Elles sentaient toutes les deux confusément que c'était bien d'être là, alors elles ne se sont pas vraiment plaintes. Un bonne frite de retour à la maison pour fêter et récompenser tout ça. J'espère qu'elles se souviendront longtemps avoir été présentes, ce soir là, quoi qu'il arrive.

Lundi, repos total. Je suis tellement naze que je ne m'occupe que de quelques mails professionnels, je sieste et je lis pour récupérer.

Mardi: bof. Je commence par une prise de sang à jeun pour voir pourquoi diable suis-je encore si fatiguée: toujours en anémie sévère? Puis, la grosse frustration de la semaine. Mais grosse grosse grosse hein? Sauf que par discrétion et protection de toutes les personées concernées je ne peux rien en dire. Frustrant, hein? Ben, voilà, vous avez une idée de mon sentiment.

Mercredi: neutre. Il en faut bien des journées calmes et "normales". Ou pas.

Jeudi: montagnes russes. Très beau retour dans ma vie professionnelle (encore une fois, discrétion de mise). Puis gros coup de pompe. Puis je pars malgré tout rencontrer un de mes repères culturels du moment: Myriam Leroy, à la librairie la Licorne. Passionnant. Plus d'une heure et demie à l'écouter, à propos de son roman "Ariane", de l'écriture, de conseils de lecture... Je fais dédicacer mon exemplaire, je lui parle, elle me reconnaît, enfin, mon post de blog, nous discutons quelques minutes (j'ai des scoops rtbf, je demande pas cher). Je suis presque euphorique. Douche froide au téléphone sur le chemin du retour: souci de famille du côté maternel. Passons, puisque de toute façon... Allez, j'en reparlerai dans un post super triste. Peut-être.

Vendredi: grand moment d'émotion au boulot. Vous me voyez venir? Oui, je peux pas vraiment expliquer. Mais partager ma tristesse avec une collègue importante à mes yeux, en parler avec elle, nous regarder, nous prendre dans les bras parce qu'on se comprend bien, vraiment, ça je peux dire, hein? Le soir: angoisse. Ma grande Anaïs est chez une copine et va dormir chez elle. La maman ne répond pas à notre sms. Scénarios catastrophe: "Mais en fait on ne les connait pas vraiment... Et si c'étaient des psychopathes? Et s'ils lui avaient fait du mal? Et s'ils l'ont kidnappée et amenée au Mexique? On irait pas la rechercher, maintenant, à 23h? Eh, mais où ils habitent, en fait, on a l'adresse?" On ne se refait pas. Jules: "Ils vont me l'envoyer. Elle va bien. Je ne suis pas inquiet. Si ça te rassure j'appelle demain matin. Maintenant on peut regarder la fin de l'épisode?" Ben oui, je finis même par m'endormir.

Samedi: réveil tôt pour aller au séminaire de couple dans le cadre de ma formation continue. Je vais adorer comme d'hab, mais avant mon café j'ai juste des envies de meurtres de pas pouvoir dormir plus tard. Ne pas me croiser avant ma douche. Deux amis viennent pour la première fois au séminaire: je-suis-trop-contente de les voir là. Vraiment. Pour plein plein de raisons. Au soir retrouvailles avec Anaïs, entière et ravie de sa journée chez son amie. "Ils nous ont même laissées toutes seules à la maison quand ils ont été faire les courses! Mais t'inquiète pas, on a rien fait que d'écouter des chansons sur la tablette". Ouf. Ca va alors.

Dimanche, aujourd'hui. Je suis encore en pyjama. J'écris et je me sens là où je dois être. Je vais me grouiller d'aller me préparer, car ce soir c'est famille élargie... Ca va être bien.

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